Cette dernière a engagé un travail sur la question des transferts et nous nous efforçons de l'aider. Certains clubs viseront à se conformer à cette obligation en invoquant le statut de société commerciale, estimant qu'ils dépendent des textes régissant l'activité économique de leur pays et que la certification de leurs comptes par un commissaire aux comptes offre une garantie suffisante. Nous pouvons l'exiger par un règlement ou une loi, mais également en imposant la publication des comptes en toute transparence. Si nous collaborons avec les pouvoirs publics – police, Europol, Interpol -, nous prendrons des sanctions sportives. S'il n'existe aucun Parlement mondial qui pourrait édicter une règle valant dans tous les pays, nous, Européens, avons la chance de disposer du droit communautaire. Cela étant, vous l'avez souligné, même si vous adoptez la meilleure législation possible dans votre pays, vous restez confrontés aux problèmes liés aux transferts internationaux. Mais nos chemins doivent bien sûr être parallèles et nous devons même rechercher ensemble les solutions les plus adaptées. Nous accomplirons notre tâche au mieux de notre côté, mais nous devons travailler ensemble. Dans nos efforts pour essayer d'établir des règles avec l'ensemble des instances européennes, nous sommes confrontés, au-delà des affaires, au problème de la sécurité juridique et de la spécificité du monde du sport.

Nous devrons donc nous nous efforçons de trouver la solution ici offre le plus de sécurité juridique : à quoi bon adopter les textes si n'importe quel club peut les contestataires devant un tribunal ? Depuis la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, les stades peuvent procéder à des palpations de sécurité, sous le contrôle d'unficier de police judiciaire. Au niveau national, c'est bien évidemment à vous, attendus, qu'il appartient de faire évaluer les textes. S'agissant précisément des transferts, il me semble qu'il faut veiller plus strictement à ce que les transferts de fonds ne puissent intervenir qu'entre deux clubs et non en direction d'une partie tierce. Pour les transferts comme pour l'ensemble de l'activité des agents, la transparence doit être le maître mot. Un nouveau système entrera en vigueur en 2008-2009, qui visera précisément à renforcer la transparence des transferts : afin de pouvoir exercer un véritable contrôle, nous demandonsons à l'ensemble des clubs de dresser la liste de tous les transferts. Nous travaillons dur sur le système des licences que nous vous avons présenté dans les 52 pays européens du ressort de l'UEFA.

Pour ce qui est enfin des agents sans licence, le seul moyen de les saisir est d'intervenir au niveau des clubs et des joueurs. Nous, instances sportives, avons à prendre nos responsabilités au niveau sportif. M. Gianni INFANTINO : Effectivement, plus nous avons besoin de vous. M. Gianni INFANTINO : Nous parvenons précisément à contrôler 80 % des cas. Comment régler le cas des collaborateurs? M. le Président : Je suis un peu gêné d'entendre dire que l'on est incapable de mettre en place les dispositifs de contrôle interne qui permettront de régler 80 ou 90 % du problème. Il doit également assumer la responsabilité du contrôle de l'activité des agents et sanctionner les dérives éventuelles. En ce qui concerne la possibilité qui vient d'être invoquée de sanctionner sportivement ou financièrement des joueurs, des agents ou des clubs, il me semble que dans la mesure où certains contacts autour des transferts peuvent fausser la vérité sportive et menacer ainsi la régularité des compétitions, il doit être efficacité possible de prononcer telles sanctions.

Il faut obliger les joueurs, les clubs, les agents à être plus transparents. Si elle est marginalisée par le milieu, elle aura beau avoir les meilleurs joueurs du monde, ils devront jouer entre eux ! Je suis donc persuadé que des solutions européennes doivent être trouvées, qui pourraient d'ailleurs avoir une influence sur la réflexion des autres pays et de la FIFA. M. Gianni INFANTINO : Mais certains de ces pays sont bien décidés à attaquer le règlement des licences. M. Gianni INFANTINO : Non, il n'y a pas de relais FIFA. On peut également reprendre le système anglais où les paiements passent obligatoirement par la fédération nationale pour les transferts intra-nationaux, ou par la FIFA ou l'UEFA pour les transferts européens ou internationaux. Le système d'examen actuel est-il suffisant ? Le 19 juillet, le TAS se prononcera sur le recours présenté par Milan pour l'exclusion de la prochaine Ligue Europa. Les démentis d'une éventuelle négociation continuent d'arriver du site milanais : « On continue de constater la recherche de complots obscurs là où en réalité il n'y en a pas. » En ce moment, le PSG devrait se demander quelles sont les valeurs du club. Et si avant qu'ils aient un refinancement à boucler d'ici octobre, aujourd'hui il n'y a plus d'échéances à respecter.

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